Textes Kundin :(www.geocities.com/arnheim8) Illustrations Gunthar (c.m): (mgunthar@aol.com)

Les personnages célèbres du monde de WARHAMMERjdr

BERTRAND le grand, le noble,
"Le Verrat"

Nom : Bertrand " le Verrat "
Age : 21 ans
Race : Humain
Profession : Porcher

Histoire du personnage : Fils, petit-fils et arrière-petit fils de gardiens de cochons, Bertrand montra très tôt d'admirables et précoces dispositions dans l'exercice de l'apostolat de ses aïeux. Sitôt qu'il fut en âge de manier un bâton à cochons, le jeune Bertrand s'attela à sa noble tâche avec un zèle et une abnégation qui forcèrent l'admiration de tous. Pendant de nombreuses années, il accomplit consciencieusement sa tâche, gardant les cochons des familles les plus honorables de son village, à la grande satisfaction de son suzerain et des mânes de ses ancêtres ; sa réputation allant grandissant, il finit par se voir confier des cochons prestigieux, des bêtes de concours dont la lignée remontait pour certains, disait-on, au règne de Sigmar. Sa renommée s'étendait de Porcieu-la-Chansonnette à Raypugnan-sur-Saumâtre en passant par la grande cité de Trouville où, disait-on, les gens allaient pieds chaussés dans les rues et où l'usage de la roue était connu.

A l'âge de quatorze ans, Bertrand avait accumulé tant d'exploits que sa popularité atteignait les prémisses du légendaire. A quinze ans, il acquit son fameux surnom de " Verrat " après une âpre lutte contre un animal éponyme réputé indressable qu'il avait réussi à plier à sa volonté. Cette bête fière et farouche, pleine de noblesse et de fortitude seyait tant à son caractactère que Bertrand décida de l'adopter comme monture, et l'homme et le cochon devinrent dès lors inséparables. Bertrand baptisa son nouveau compagnon du noble nom de " Rosémond ", et la bête rejoignit son maître dans la légende.

A l'âge de dix-huit ans, Bertrand reçut des mains de son père au cours d'une émouvante cérémonie le Bâton de Chêne de ses ancêtres, branche fameuse qui avait fessé au cours des Ages d'innombrables postérieurs porcins et à l'occasion, enfantins. Après une nuit passée en prières à l'église de son humble hameau, Bertrand fut ordonné Compagnon de Porcellerie et partit sur les routes pour faire humblement, comme tant d'autre avant lui, son compagnonnage à l'issue duquel il serait sacré Maître Porcher.

Depuis trois ans, Bertrand court donc les routes de l'Empire et d'ailleurs, allant de village en village pour accroître ses connaissances déjà grandes en Porcellerie auprès de maîtres admiratifs. Entre deux formations, il voyage et vit d'épiques aventures, parfois seul et parfois en compagnie d'aventuriers dont l'Histoire ne retiendra sans doute pas le nom.

Brave et valeureux, fort et vigoureux, Bertrand le Verrat répand effluves et admiration sur son passage, monté sur son fier Rosémond. Ses actes obéissent à une morale stricte et son Bâton de Chêne maintient la Justice jusque dans les campagnes les plus reculées du Vieux Monde.

Ses phrases favorites :
- " Par l'Bâton d'Chêne d'mes ancêt', v'là une truand'rie qui n'rest'ra point impunie !"
- " Bertrand l'Verrat, c'est moué ! Z'avez sans doute entendu parler d'moi ? "
- " Lui, c'est Rosémond, l'cochon l'pu r'doutab' qu'y vous soye donné d'admirer ! "

Ce qu'il ne vaut mieux pas lui dire :
- " Bon, et à part porcher tu sais faire quoi ? "
- " Tu ne vas pas y aller monté sur un cochon quand même ?"
- " Si on mangeait Rosémond ? "

Ce qui peut l'amadouer :
- Lui donner des épluchures pour son cochon - Montrer quelque intérêt pour la carrière de Compagnon de Porcellerie.
- Flatter la noblesse de son animal.