Nom : Bertrand " le Verrat "
Age : 21 ans
Race : Humain
Profession : Porcher
Histoire du personnage : Fils, petit-fils et arrière-petit fils
de gardiens de cochons, Bertrand montra très tôt d'admirables
et précoces dispositions dans l'exercice de l'apostolat de ses
aïeux. Sitôt qu'il fut en âge de manier un bâton à cochons,
le jeune Bertrand s'attela à sa noble tâche avec un zèle et
une abnégation qui forcèrent l'admiration de tous. Pendant de
nombreuses années, il accomplit consciencieusement sa tâche,
gardant les cochons des familles les plus honorables de son
village, à la grande satisfaction de son suzerain et des mânes
de ses ancêtres ; sa réputation allant grandissant, il finit
par se voir confier des cochons prestigieux, des bêtes de concours
dont la lignée remontait pour certains, disait-on, au règne
de Sigmar. Sa renommée s'étendait de Porcieu-la-Chansonnette
à Raypugnan-sur-Saumâtre en passant par la grande cité de Trouville
où, disait-on, les gens allaient pieds chaussés dans les rues
et où l'usage de la roue était connu.
A l'âge de quatorze ans, Bertrand avait accumulé tant d'exploits
que sa popularité atteignait les prémisses du légendaire. A
quinze ans, il acquit son fameux surnom de " Verrat " après
une âpre lutte contre un animal éponyme réputé indressable qu'il
avait réussi à plier à sa volonté. Cette bête fière et farouche,
pleine de noblesse et de fortitude seyait tant à son caractactère
que Bertrand décida de l'adopter comme monture, et l'homme et
le cochon devinrent dès lors inséparables. Bertrand baptisa
son nouveau compagnon du noble nom de " Rosémond ", et la bête
rejoignit son maître dans la légende.
A l'âge de dix-huit ans, Bertrand reçut des mains de son père
au cours d'une émouvante cérémonie le Bâton de Chêne de ses
ancêtres, branche fameuse qui avait fessé au cours des Ages
d'innombrables postérieurs porcins et à l'occasion, enfantins.
Après une nuit passée en prières à l'église de son humble hameau,
Bertrand fut ordonné Compagnon de Porcellerie et partit sur
les routes pour faire humblement, comme tant d'autre avant lui,
son compagnonnage à l'issue duquel il serait sacré Maître Porcher.
Depuis trois ans, Bertrand court donc les routes de l'Empire
et d'ailleurs, allant de village en village pour accroître ses
connaissances déjà grandes en Porcellerie auprès de maîtres
admiratifs. Entre deux formations, il voyage et vit d'épiques
aventures, parfois seul et parfois en compagnie d'aventuriers
dont l'Histoire ne retiendra sans doute pas le nom.
Brave et valeureux, fort et vigoureux, Bertrand le Verrat
répand effluves et admiration sur son passage, monté sur son
fier Rosémond. Ses actes obéissent à une morale stricte et son
Bâton de Chêne maintient la Justice jusque dans les campagnes
les plus reculées du Vieux Monde.