A LA RECHERCHE DU VIEUX SLANN

CHAPITRE 5

Nos amis, après avoir courageusement participé à la défense du village, sont chaleureusement remerciés par le chef :Arold main brûlée. Le forgeron, Stemard Tod, leur fournit gratuitement de l'équipement et tous les dignitaires de la communauté se rassemblent et écoutent le récit de leur quête. A leur connaissance, la vallée recherchée par les PJs n'existe pas. Arold confie à Albéric les affaires personnelles de l'ancien clerc d'ULRIC du village, auxquels il n'a pas osé toucher, par superstition, ce dernier étant mort récemment lors d'une embuscade gobelinoïde. Albéric se sert dans l'équipement du défunt et laisse le reste, se pavanant pendant deux jours dans un magnifique manteau en peau de loup, étonné quand même par ses cauchemars nocturnes. (Voir dans la section clerc du site ; les sorts d'Ulric : les commandements)
Cependant, après la réunion officielle, le prêtre de TAAL du village raconte à Hans une légende de la région où il serait question d'une vallée maudite et d'une stèle se trouvant à une journée de marche de là. Nos amis partent pour l'endroit et reviennent avec un curieux message, trouvé sur la roche et écrit dans une langue très ancienne. Hans et Richard consultent la bibliothèque du prêtre de la nature pendant que les autres tentent de déchiffrer le texte avec les quelques indices découverts à mesure par Hans. Karl, Albéric, et Tobias réussissent, enfin, à trouver l'énigme.
Albéric, réalisant, enfin (aidé par le MJ), qu'il a commis un sacrilège, en allant à l'encontre d'un commandement de son Dieu, tente de se faire pardonner…
La compagnie part, ensuite pour la stèle, accompagnée par trois guerriers commandés par Tobias. En chemin, après un hurlement glacial, le groupe est encerclé par une soixantaine de loups qui chargent sur eux !!! Karl, (qui a fait un 00 à son jet d'observation), a la malchance de prendre une poussière dans l'œil au mauvais moment.
Albéric, supposant qu'il s'agit d'une punition d'Ulric, (Dieu des loups, de l'hiver et de la force), se détache en avant du groupe. Les loups se jettent, effectivement, uniquement sur lui et le déchiquettent. Karl veut défendre son frère mais brise son arme. (C'était sa soirée chance).
Tobias lance un assaut salvateur avec ses hommes… (Enfin si on veut…)
Hans, réalisant qu'il s'agit d'une action divine, reste sur la défensive, et les autres bafouillent, assez indécis sur la conduite à tenir…Une fois Albéric à la limite de la mort, les loups l'abandonnent.
Richard décide d'intervenir, mais un peu tard…
Hans et Richard soignent le mourant, puis la compagnie arrive à la stèle.
Le déclenchement d'un mécanisme annule une illusion et une ouverture dans la montagne apparaît. Les PJs, après avoir traversé un couloir obscur, débouchent sur une vallée sombre dans le brouillard. Une immense faille s'ouvre devant eux avec comme seul passage un vieux pont de corde. Au loin on distingue les ruines d'une antique forteresse.
Albéric et Richard traversent sans encombre. Karl, qui ne se sent pas sur de lui, demande à être attaché et…
Albéric, n'écoutant que son courage, tente un sauvetage.
Finalement Hans passe le pont avec aisance et libère Karl avec Tobias. Commence alors un trajet que nos compagnons ne sont pas prêts d'oublier. Après avoir remonté un vague escalier de pierre à travers la montagne, les PJs, terrorisés, traversent, dans un silence total, une forêt noire où sur chaque arbre décharné est encore cloué un cadavre depuis longtemps supplicié.
Le chemin remonte ensuite sur un plateau battu par un vent glacial recouvert par un champ entier de cadavres, chacun, attachés sur une vieille croix de bois. Nos aventuriers maîtrisent leurs peurs et traversent le plateau, se refusant cependant à quitter le chemin pour découvrir l'origine d'un bruit entendu plus loin. Le brouillard déjà présent s'accentue et s'amasse sur le sol. Les PJs ne voient, bientôt, presque plus leurs pieds. Ils contournent la montagne et traversent les ruines d'anciennes habitations. Les ruines se multiplient et ils constatent qu'une véritable ville, jadis, s'étendait au pied du pic où se dresse la forteresse. L'équilibre mental de Tobias est ébranlé (+1 point de folie) lorsque, comme ces camarades, il constate que les habitants, maintenant morts depuis longtemps, continuent leurs activités comme rien ne s'était passé. C'est dans cette ambiance lugubre que, soudain, un hurlement paralysant retentit. Alors que le cri a tétanisé certains de nos compagnons, des formes noires, ressemblant vaguement à des loups avec des ailes de chauve souris, attaques le groupe. Richard évite l'assaut mais ne s'en sort indemne que physiquement.
Le combat est rapide car le groupe, se soutenant, se met rapidement à l'abri dans un vieux bâtiment puis Hans met les créatures en fuite à coup de boules de feu. Après un long moment, le silence étant retombé et à nouveau seuls, nos compagnons décident de reprendre la route vers la forteresse.